La Grèce des écrivains

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Ersi Sotiropoulos au Lexikopoleio, où nous rejoint…

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Yannis Kiourtsakis au restaurant La flute enchantée d’Athènes.IMG_4183

Notre séjour s’est déroulé entre la ville d’Athènes et celle de Thessalonique. Celui effectué en 2017 s’est organisé comme suit: nous sommes arrivés le 30 septembre 2017 à Athènes, pour 5 jours 1/2, du 30/09 au 5/10 inclus, puis avons séjourné trois jours à Thessalonique les 6, 7 et 8 octobre. (Nous avons pris l’avion le jeudi matin et étions opérationnel dès midi.)

Concernant le programme d’Athènes le voici en quelques lignes : (pour un programme détaillé prière de nous contacter par mail via notre page contact

NB: Pour des liens avec les auteurs cités voir notre page biblio ci-dessous ou le compte rendu de Voix au Chapitre ci-contre.

Grèce bibliographie de base ( version très limitée!)

Déroulé résumé du voyage:

Nous avons cheminé dans Athènes en remontant le fil du temps, passant de l’Athènes antique à l’Athènes d’aujourd’hui en nous appuyant sur les traces visibles de cette longue histoire, et en convoquant la littérature pour ce qui l’est moins, par des lectures, évocations ou rencontres sur place, susceptibles d’éclairer et d’enrichir la perception de nos voyageurs, de la rendre plus humaine.

Après l’accueil des participants en matinée, le week end des samedi 30 et dimanche 1er octobre a été placé sous le signe des grands fondateurs, tant de la ville – ses héros-que de son patrimoine intellectuel. L’auteur et journaliste Takis Theodoropoulos a accepté de nous accompagner de son érudition joyeuse en la matière.

Le lundi 2 octobre, nous avons rappelé l’importance des périodes byzantine et ottomane dans la culture et l’histoire grecque ( période sur laquelle nous avons insisté à Thessalonique), et Yannis Kiourtzakis nous a entretenu de cette lente symbiose identitaire qui fit toute la richesse et la complexité de la « Grécité », réflexion qui infuse dans tous ses écrits.

Le mardi 3 octobre fut consacré au XIXème siècle qui voit l’avènement du jeune Etat Grec, et la renaissance d’Athènes en tant que Capitale néo-hellénique. Dans ce mouvement s’inscrivent les grands auteurs qui ont marqué cette époque, ce qui nous a mené à rencontrer Ersi Sotiropoulos à la librairie Lexikopoelio, autour de son dernier livre sur Cavafis. Nous avons ensuite abordé ses autres livres aux thématiques plus contemporaines, faisant ainsi la transition avec le si mouvementé XXème siècle auquel nous consacrions les jours suivants.

 Les deux journées suivantes, les mercredi 4 octobre et le jeudi 5 octobre, ont été le cadre durant lequel nous avons évoqué plus particulièrement le XX et XXI ème siècle grec en général, et Athénien en particulier. La majeure partie des auteurs que nous avons lus sont bien sûr de cette période. Leur souvenir, leurs textes nous ont accompagné au fil de nos déambulations.

Côté intervenants nous avions convenu d’une rencontre avec la romancière Rhea Galanaki le mercredi midi, et d’ une rencontre à l’institut français le soir autour du poète Titos Patrikios et Catherine Velissaris. Le jeudi 5 nous avons rencontré l’écrivain et scénariste Petros Markaris et traité de la crise grecque actuelle et de son impact sur la création littéraire. Durant ces deux journées nous avons continué à visiter la ville et ses lieux emblématiques du XX et XXIème siècles. L’évolution de son architecture, les nouveaux évènements qui ont marqué certains lieux (place Syntagma, le Parlement, place Exarchia, Ecole polytechnique, les cinéma et théâtres,etc.)

Notre périple athénien s’est achevé par une balade au Pirée  ( où nous avons  évoqué le poète marin Kavadias et le jeune auteur Christos Ikonomou notamment, deux écrivains reliés à la mer et au port) puis avons rejoint fondation Niarchos, nouvel écrin ultramoderne à l’opéra et la bibliothèque nationale.

Les trois jours suivants nous étions à Thessalonique, dont la visite a particulièrement bien enrichi ce que nous avions découvert à Athènes, tant les deux villes sont complémentaires.  Dans cette ville macédonienne où subsistent davantage du passé Ottoman et byzantin qu’à Athènes, marquée par  un peuplement juif également déterminant, la littérature nous a permis de faire resurgir l’histoire. Ce sont Petros Martinidis et son épouse historienne Vilma Hastaoglou- Martinidis qui cette fois nous accompagnaient durant notre découverte tant littéraire qu’historique et architecturale.